Le contexte inédit de la crise du Covid-19 représente un défi majeur pour les gestionnaires, qui doivent faire face à une transformation accélérée de l’organisation du travail vers du virtuel, et nécessite une adaptation dans la manière de gérer les équipes. Confrontés à la dégradation de la santé mentale des salariés, les gestionnaires doivent veiller au bien-être des collaborateurs et les maintenir engagés.

Voici quelques-unes de nos recommandations :

• Adapter son style de gestion d’équipe au distanciel : Le gestionnaire qui est dans le contrôle risque de demander encore plus de comptes-rendus.  À l’inverse, celui qui est trop dans la délégation risque de laisser ses équipes livrées à elle. Il est donc important de trouver un juste milieu qui facilitera autant le travail du gestionnaire que celui des salariés.


• Veiller à détecter les signaux faibles :  Les gestionnaires doivent porter une vigilance particulière concernant des attitudes, telles que le retrait, ou des formes d’agressivités. Cela pourrait évoquer une détresse psychologique chez le salarié et le gestionnaire sera alors en mesure de lui proposer une solution appropriée, comme l’utilisation des services de PAE de l’organisation.


• Savoir reconnaitre les efforts et les succès :  Nos enquêtes ADAPT de mesure de la résilience organisationnelle dans le contexte de la pandémie ont pu démontrer un besoin accru de reconnaissance de la part des employés qui se sont adaptés sans que les efforts ne soient toujours visibles.  Les gestionnaires ne doivent pas hésiter à féliciter et à capitaliser sur ce qui a été réussi ainsi que sur l’atteinte des objectifs.


• ​​​​​​​Adapter les objectifs au contexte : si les objectifs sont décorrélés de la réalité, ils risquent de générer du découragement et du désengagement. La révision périodique des objectifs avec l’employé permettra aux deux parties de s’ajuster selon l’avancement des projets.


• Veiller aux conflits qui peuvent être exacerbés en cette période de crise : le travail à distance peut inciter à un certain relâchement, surtout si la communication se fait essentiellement sous forme de courriels. Plutôt que de réagir aux conflits, il vaut mieux les anticiper et les désamorcer le plus tôt possible en privilégiant la communication directe lors des réunions de groupe, à l’occasion d’un appel téléphonique, ou encore, lors d’une rencontre entre employé et gestionnaire.


• Adaptez les techniques des coachs basées sur le non-jugement, la bienveillance, ainsi qu’une posture d’écoute active pour donner au collaborateur l’occasion de s’exprimer sur ce qu’il vit et les difficultés rencontrées. 

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