La GRC a été créée pour prévenir la criminalité, appliquer la loi, enquêter sur les infractions, assurer la sécurité des Canadiens et les intérêts du Canada et venir en aide en cas de situation d’urgence ou en cas d’incidents. Elle travaille à l’échelle communautaire, provinciale, territoriale et fédérale. La GRC exerce dans trois grands domaines de responsabilité : les services de police contractuels et autochtones, la police fédérale et les services de police spécialisés. 

À la Division C, les enquêtes ciblent les crimes de nature fédérale, de portée nationale et internationale. Elles touchent plusieurs domaines : la sécurité nationale et frontalière, l’intégrité financière et le crime organisé. La GRC partage également le renseignement criminel avec ses partenaires au Québec, au Canada et dans le monde, et assure la protection physique du premier ministre du Canada, du gouverneur général et des chefs d’État étrangers en visite aux Québec. 

L’initiative du Symposium

Comme chaque année, l’équipe du Programme de santé et mieux-être était en charge d’organiser la Semaine de la santé mentale. Lors de leur discussion, ils ont réalisé qu’il serait important d’avoir des conférences qui aborderaient les problématiques actuelles tout en évitant de toujours mentionner la pandémie. Puisque ce sujet était partout, ils ont décidé de se concentrer sur leur objectif principal : la santé mentale des premiers répondants et membres des forces de l’ordre. 

Le Symposium virtuel de Santé mentale et résilience pour les Forces de l'ordre et premiers répondants voulait adresser les divers enjeux de santé observés non seulement au sein de la GRC même, mais également dans d’autres corps policiers ou autres organisations qui agissaient à titre de premiers répondants. « Le but de l'activité était non seulement de fournir des outils à nos employé-e-s, mais également de transcender notre intervention et d’offrir celle-ci à une multitude de partenaires qui ne bénéficiaient pas du même niveau de ressources ou d'un programme de santé et mieux-être ; le tout, gratuitement. Afin de maximiser l'intervention, certains partenaires étaient invité-e-s à participer en offrant des présentations sur des initiatives qu'ils/elles avaient mises en place dans leurs organisations et qui avaient amélioré la santé psychologique de leurs employé-e-s », explique l’inspectrice Brongel.

Durant ces 5 jours, un total de 27 présentations virtuelles ont eu lieu. Certaines étaient données en français, d’autres en anglais, mais la plupart étaient présentés dans les deux langues officielles. Celles-ci ont offert plus de 40 heures de contenus sur différents sujets liés aux 4 sphères d'intervention et enjeux de santé psychologique en milieu policier. Les quatre sphères d’intervention sont : les habitudes de vie, les pratiques de gestion, la conciliation travail et vie personnelle et l’environnement de travail. Plus de 60 organisations (GRC de partout au Canada, SQ, SPVM, SPVQ, ASFC, Polices du CN, du CP et du Métro de Montréal, services de police municipaux, etc.) et plus de 2000 participant-e-s étaient inscrits pour écouter les conférenciers-ères. Des experts nationaux et internationaux (Canada et États-Unis) ont offert une foule d'informations et de conseils pertinents et concrets, en plus de présenter différents points de vue en matière de prévention et de soutien pour les employé-e-s. 

Une coordination sans pareille

François Viens, coordonnateur principal du PSME en 2021, a eu l’idée de créer le symposium et a été responsable de superviser le projet de A à Z. Il a su rassembler les gens, s’adjoindre de bonnes personnes pour mettre en œuvre son projet et partager sa vision en étant avant-gardiste. L’équipe du PSME et lui ont commencé à travailler sur ce projet en février. La Semaine de la santé mentale a eu lieu quelques mois après, en mai. Ils ont travaillé d’arrache-pied afin que tout se déroule sans problème. 

À ce moment-là, MS Teams ne pouvait accueillir que 300 personnes et, à partir de 200, la plateforme commençait à ralentir et à dysfonctionner. Certaines conférences comptaient déjà plus de 500 inscriptions, il fallait trouver une solution. L’équipe de la technologie de l’information (TI) de la GRC à Ottawa et Marie Kristine Hamel, l’une des personnes clés du projet et faisant partie de l’équipe du PSME, ont travaillé de concert avec l’équipe de Microsoft afin de régler le problème. Marie-Kristine Hamel a par la suite contribué à une meilleure intégration de cette technologie dans la période charnière qu’a été la pandémie.

La semaine avant le symposium, il y a eu quelques difficultés techniques, mais grâce à la coopération de toutes les équipes et organisations impliquées, les enjeux ont tous été réglés à l'avance et n’ont eu aucun impact sur les conférences.

Les sujets abordés

La gestion du stress, le sommeil, la nutrition, le leadership, les enjeux familiaux, des témoignages vécus en lien avec la santé psychologique et des outils structurants pour les organisations ne sont que quelques exemples des sujets abordés. 

Le symposium comprenait aussi des sessions afin de favoriser le développement d'un réseau d'intervenants au sein des différentes agences participantes. Le but étant de maximiser les différentes interventions par le partage d'informations et de ressources. 

De plus, lors des conférences, des témoignages de reconnaissance ont été offerts à des employés de la GRC et à d'autres agences participantes afin de souligner leurs initiatives et les impacts organisationnels positifs dans leurs organisations respectives. 

Un premier pas 

Ce projet rassembleur d'envergure fut une première à la GRC autour du thème de la santé mentale. Un des objectifs était notamment de contribuer à déstigmatiser la santé mentale et plus particulièrement, pour les premiers répondants et les agents des forces de l'ordre. En effet, ce symposium gratuit incluait non seulement les enjeux de santé en milieu de travail et des activités dans les 4 sphères d'intervention de la norme Entreprise en santé, mais les conférences et présentations étaient également fortement imprégnées des facteurs psychosociaux de la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail.
Certaines des activités proposées étaient en collaboration avec des représentants de la communauté autochtone, ce qui était aussi une première pour une activité de ce genre. Le but étant de franchir un pas vers la réconciliation. 

Des retombées significatives 

Depuis l’implantation d’initiatives en santé et mieux-être au travail en 2011, la GRC – Division C remarque une amélioration progressive de plusieurs facteurs, tels que l’autonomie décisionnelle, le soutien des collègues, le soutien du supérieur et la reconnaissance. Par ailleurs, le symposium fut une telle réussite que le secrétariat du bien-être de la Direction générale de la GRC à Ottawa a choisi de reproduire ce type d’événement virtuel par la suite. François Viens a, par ailleurs, reçu une prime au mérite du commandant de la Division C (GRC au Québec) pour son service exceptionnel en 2023.

Nous souhaitons beaucoup de succès à l’inspectrice Julie Brongel, à François Viens, à l’ensemble de l’équipe du PSME et à leurs collègues dans la poursuite du PSME au sein de la GRC – Division C.  
 

*Le Groupe entreprises en santé remercie très chaleureusement Marie-Kristine Hamel et Kim Atkinson-Marcoux de la GRC - Division C pour la recherche et la collecte des informations nécessaires à la rédaction de cet article. 

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Si vous aussi, vous aimeriez partager vos différentes initiatives en santé/mieux-être au travail (SMET) au sein de votre organisation, voici deux belles manières de le faire :

• Participer à la prochaine édition de notre concours des Prix Distinction 
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