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Membre du mois : le Monastère des Augustines

Dans le cadre de notre campagne de visibilité dédiée à nos membres entreprises, nous avons décidé de mettre en valeur nos entreprises ayant obtenu la Reconnaissance ou la norme Entreprise en santé. Ce mois-ci, nous vous présentons le Monastère des Augustines, reconnue Entreprise en santé – Niveau 2.

Organisme à but non lucratif, le Monastère des Augustines se définit comme « un endroit qui assure la pérennité du patrimoine matériel et immatériel des Augustines, une communauté de pionnières en santé ». Cet établissement occupe les ailes anciennes du monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec, à l’origine du premier hôpital en Amérique au nord du Mexique, dont les origines remontent au 17e siècle. 

Aujourd’hui, le Monastère accueille des visiteurs-euses de toute provenance et de toutes croyances. Au-delà de sa mission d’assurer la pérennité du legs des Augustines, au bénéfice de la population actuelle et des générations futures, le Monastère a mis en place un programme de santé/mieux-être inspirant. Pour en savoir plus, nous nous sommes entretenus avec Josée Laurence, directrice générale du Monastère des Augustines. 

Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en santé/mieux-être au travail (SMET) ?  

La santé et le mieux-être sont au cœur de la mission du Monastère des Augustines depuis son ouverture en 2015. Cette communauté (cf. Les Augustines) a jeté les bases du système de santé au Québec en fondant 12 monastères-hôpitaux au Québec depuis 1639. Nous avons aujourd'hui la responsabilité de conserver et de mettre en valeur leur patrimoine, tout en poursuivant leur mission de soin en l’actualisant de façon contemporaine et non-confessionnelle.

Au Monastère, le mieux-être et le patrimoine ne font qu’un pour favoriser le ressourcement au contact de l’histoire. Nous cultivons l'art du prendre soin grâce au legs d’une communauté dévouée au soin des corps et des âmes depuis près de quatre siècles. 

Le Monastère propose une offre de produits, de services et d’activités en santé globale, adoptant une approche préventive qui intègre les quatre piliers de l’être humain : physique, mental, émotionnel et spirituel. L’objectif de cette approche est d’améliorer le bien-être à la fois individuel et collectif. 

Cette approche est aussi profondément ancrée dans notre culture d'entreprise. Nous considérons que c'est notre responsabilité, en tant qu'employeur, de créer un environnement qui favorise la santé, l'équilibre et le bonheur au travail. Cela va au-delà des avantages tangibles, car nous croyons que des employé-e-s épanoui-e-s et en santé contribuent de manière significative à la réussite du Monastère, qui a pour but de redonner à la communauté.

Quels ont été les éléments déclencheurs qui vous ont poussé à initier un projet SMET ?  

À nos valeurs d’entreprise de toujours se sont ajouté les constats découlant des effets de la pandémie, de la pénurie de main-d’œuvre et des besoins exprimés par les nouvelles générations. 

Nous avons porté attention à la hausse des absences maladies, aux fragilités de santé mentale, au roulement de personnel, etc. Ces différents enjeux nous ont conduit à faire un diagnostic, à nous investir davantage dans un projet SMET et à entamer la démarche pour l’obtention de la Reconnaissance Entreprises en santé. 

La démarche proposée, l’accompagnement et les outils proposés par le Groupe entreprises en santé nous ont aidés à avancer en confiance et avec efficacité. Nous visions particulièrement à maintenir notre attraction et rétention des talents et à bien soutenir nos employé-e-s. 

Quelles initiatives SMET avez-vous récemment mises en place ?  

Nous avons débuté avec des consultations auprès des employé-e-s pour bien comprendre leurs besoins. Nous avons analysé les résultats et nous avons ensuite mis en place les initiatives suivantes, s’ajoutant au programme déjà existant : 

  • Analyse et conseils par un ergonome pour chaque poste de travail ;
  • Création d’un groupe de travail sur la déconnexion en vue de développer un guide de bonnes pratiques ;
  • Réflexion sur l’aménagement du temps de travail pour améliorer la conciliation travail/vie personnelle et familiale ; 
  • Formation de l’équipe de direction sur la gestion de la présence au travail en mode prévention ; 
  • Formation pour mieux outiller les superviseurs-euses sur la gestion des personnalités difficiles ;
  • Développement de nouveaux mécanismes de communication interne et augmentation de la fréquence. Par exemple des forums thématiques, des rencontres trimestrielles sur les aspects financiers du Monastère, des midi-causeries, séances d’échange entre direction et employé-e-s ;
  • Mesures supplémentaires pour encourager les transports collectifs ;
  • Plus grande flexibilité de l’offre en assurances collectives ;
  • Activités physiques pour les employé-e-s sur l’heure du dîner (club de marche, course, yoga) ;
  • Tisanes et cafés gratuits.

Quelles retombées avez-vous pu observer à la suite de ces interventions ? 

Nous avons un retour éloquent de la part du personnel à la suite des mesures ajoutées. Les commentaires sont nombreux à l’effet que les collègues apprécient les communications plus fréquentes et transparentes de la part de la direction et se sentent davantage consulté-e-s et mis à contribution. Cela favorise une meilleure connaissance et compréhension du Monastère dans son ensemble, de ses succès et de ses enjeux aussi. Tous ces éléments contribuent à leur qualité de vie au travail. 

Nous observons également une stabilisation du taux de roulement du personnel, une solidarité et un soutien mutuel encore plus grands entre collègues et entre départements, ainsi qu’une plus grande veille des un-e-s à l’égard des autres. 

Quels sont vos objectifs SMET pour l’année 2024 ?  

En 2024 nous souhaitons obtenir la Reconnaissance Entreprise en santé - Niveau 3. Pour ce faire, nous comptons : 

  • Réaliser une nouvelle consultation auprès des employé-e-s et planifier des interventions en découlant ; 
  • Adopter une politique de santé/mieux-être au travail ;
  • Mettre en place une procédure de soutien pour le retour au travail à la suite d’absences prolongées. 

Nous souhaitons beaucoup de succès à Josée Laurence et ses équipes dans la poursuite de leur programme SMET au sein du Monastère des Augustines.
 


Si vous aussi, vous aimeriez partager vos différentes initiatives en santé/mieux-être au travail (SMET) au sein de votre organisation, voici deux belles manières de le faire :

  • Participer à la prochaine édition de notre concours des Prix Distinction 
  • Devenir membre pour bénéficier de nombreux conseils et avantages et ainsi mettre en valeur vos accomplissements
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